jueves, 9 de septiembre de 2010

Dolor

Y las lágrimas hirvieron al subir; y la lucidez cortó el aire, el momento y la respiración, con el dolor que corta el filo de una promesa que no se puede cumplir.

3 comentarios:

  1. C'est intéressant cette association entre l'extrême émotion et la lucidité; les philosophies rationalistes défendent généralement que l'une exclut l'autre. Ici elles vont de pair : lucide et en larmes. On peut le comprendre de deux manières : "je suis en larmes parce que je suis lucide" ou moins banalement "c'est ma sensibilité qui me fait voir lucidement ce qu'il en est et qui me fait pleurer". Pour illustrer le dernier cas : "si je n'étais pas si sensible, je ne verrais pas qu'elle est désespérée ; ceux qui ne vibrent pas avec elle ne savent pas lucidement qu'elle est désespérée."

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  2. El comentario de Philodoxe me parece muy interesante: de hecho, el dualismo al que aboca el pensamiento ilustrado (la disociación radical entre razón y afecto) suele conducir bien a adoptar una mentalidad intelectualista bien una sentimentalista, pero sin que en ninguno de los dos casos se pueda recuperar una visión unitaria de la realidad.
    El dolor (al igual que lo puede ser la alegría) como punto de arranque del conocimiento me parece un punto de vista siempre muy rico y esclarecedor.

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  3. Oui, mais il ne faut tout de même pas en venir à mettre toutes les douleurs sur le même plan : il y en a aussi des rétrécissantes,des étiolantes, celles par exemple des aigris dénigrateurs. Pareil pour les joies. On peut faire l'hypothèse que les émotions sont d'autant plus éclairantes qu'elles vont avec des vertus épistémiques (ce sont les qualités de l'esprit qui favorisent la connaissance du vrai :l'honnêteté, la patience, le goût de la précision etc ), vertus épistémiques qui, elles-mêmes, dépendent pour se développer des constitutions affectives, plus ou moins données, plus ou moins cultivées.

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